Quand on pratique une forme de stand up un peu souple, à base de vannes ou de séquences de vannes, sans début ni fin racontant une réelle histoire, il faut être capable de sentir où le vent nous porte et mettre un point final.
Be like water my friend
Dans un premier temps il faut appuyer là où ça fait mal, ou plutot là où ça fait rire. Votre public adhère à votre vision du couple, alors enchainez et capitalisez sur ça. Vous avez en face des technophiles, ne serait il pas temps de leur dévoiler votre propre vision de la technologie ? Ca leur parle ? Enfoncez le clou !
Attention pour faire cela il faut avoir de nombreuses munitions et pas mal de pratique. C’est en accumulant une masse de matériel que vous pourrez dégainer systématiquement les histoires qui font mouche.
Finir au sommet
Vous avez entre 7 et 10 minutes sur scène et à la 8 ème minute vous lancez une bombe atomique qui détruit l’audience et provoque des applaudissements ? Si vous n’avez rien de plus fort par la suite, pourquoi ne pas vous arrêtez là ? Inutile de changer de sujet et de repartir à la conquête des rires sur de nouvelles phases, vous avez fait le job, vous les laissez à un point culminant c’est parfait. C’est vraiment dur de s’avoir s’arrêter mais combien de fois vous vous direz ou vous entendez de la part de vos camarades : « J’aurais du m’arrêter là, je les ai perdus après ».
Mon conseil est “Si la blague suivante n’est pas plus forte que celle qui vient de cartonner, il faut arrêter”
Avoir une conclusion pré-établie permet de limiter ce phénomène d’arrêt tardif. Toutefois une fermeture est souvent une phase courte qui pourrait être moins payante en récompense que la conclusion brillante d’une idée longuement développée à laquelle le public a adhéré. C’est comme toujours à force de tests que vous trouverez le ou les moments opportuns pour arrêter de parler.