Sans parler de devenir un ténor de Youtube ou un influenceur sur Instagram, les réseaux sociaux font partie de l’environnement du standup et vous devez en maitriser les bases. Attention nous parlons bien du minimum à effectuer…
On aura beau vous dire que Facebook est vieux et démodé, le public continue à utiliser ce réseau pour suivre les humoristes. Je vous recommande fortement d’avoir une page “artiste” avec votre nom de scène, une page qui n’est pas votre compte personnel.
Le minimum à avoir sur cette page est un visuel sympa de vous en couverture et en photo de profil.
C’est sur cette page que vont renvoyer les identifications tierces comme un organisateur qui vous a mis sur une affiche ou une photo collective post-comedy club etc.
N’hésitez pas aussi à partager les évènements que vous allez faire sans essayer de les sur-vendre. Soyez informatifs dans un premier temps et privilégiez des parutions photos et vidéos. Faites en sorte qu’elle soit en accord avec votre côté artiste, c’est à dire que les publications vous concernent directement.
Ce réseau ne s’utilise pas de la même façon que Facebook. Si vous n’êtes pas familier il va falloir passer du temps dessus et analyser si votre présence peut y être pertinente et si oui de quelle façon. Certains affectionnent les “storys” ces petites vidéos tournées avec le téléphone. Il y a de vraies perles dans ce domaine et c’est aussi une façon de tester des blagues.
Gad Elmaleh a une façon intéressante d’utiliser Instagram, il va vers des inconnus, il offre une vision différente tout en faisant de la promo…
A titre personnel, je poste des blagues principalement, ça m’oblige à en écrire. J’ai pris le temps de bien réfléchir au graphisme, au rythme de parution etc. N’étant pas un grand utilisateur du réseau, j’ai trouvé le compromis idéal pour être présent d’une façon qui me convienne.
Analysez ce que vous pourriez faire sur Instagram, un réseau visuel et trouvez une hygiène pour l’alimenter régulièrement (ex : des vidéos de vous sur scène en train de faire une blague etc). Le minimum à avoir c’est une belle photo de profil + 9 photos sur votre mur.
Si vous ne souhaitez pas alimenter votre compte Instagram alors abstenez vous d’en avoir un.
Autre réseau et autres moeurs. On est dans un réseau qui a moins le vent en poupe mais qui conserve des fonctions intéressantes. Rien de mieux que Twitter par exemple pour être informé et éventuellement s’adresser à d’autres personnes. Twitter reste un endroit où on peut tester des blagues, soumettre des pensées assez simplement.
Si vous ne savez pas sur quoi écrire, il y a les tendances qui s’affichent en temps, ça peut vous donner des axes et des sujets que les gens affectionnent. Le minimum à avoir sur Twitter c’est une photo de profil correcte, une photo de couverture en accord et une description maline ! Se décrire de façon marrante en quelques mots n’est pas un exercice facile.
Si vous ne consommez pas Twitter en tant qu’utilisateur alors inutile d’avoir une page à votre nom dans un premier temps. C’est un réseau qui demande d’être entretenu.
Youtube
La plus puissante plateforme de partage de vidéos a déjà mis sur le devant de la scène de nombreux humoristes. Dans un premier temps, je vous invite à ne mettre sur Youtube qu’un ou deux passages sur scène si vous en avez. Le but est de permettre à quelqu’un qui tape votre nom+ sketch de tomber sur votre meilleur sketch facilement.
Si vous êtes dans une démarche de standup, vous devriez au bout de votre première année avoir réussi à capter un sketch en entier ou 5 minutes de standup exploitable en vidéo. C’est cette vidéo que vous soumettrez aux organisateurs de festival et autres producteurs.
A moins que vous soyez déjà familier avec la production de vidéos, quand vous commencez dans le stand-up, n’essayez pas forcément de créer du contenu spécial pour Youtube, privilégiez les captations de vos blagues, c’est ça le plus important.
Le minimum à avoir sur Youtube c’est un sketch de 3 minutes.
Chaque réseau social a ses codes il faut prendre le temps de les comprendre et d’y apporter une présence réfléchie. Etre une star des réseaux n’est pas une fin en soi, dans un premier temps il faut déjà être présent d’une façon simple.