Etes vous capable de réduire une oeuvre culturelle à une simple phrase de 140 caractères?
Une variante d’un exercice antérieur
Dans un précédant exercice nous sommes partis d’une histoire qui s’étalait sur deux pages pour la réduire plusieurs fois jusqu’à en soutirer le substantifique moelle en 140 caractères.
Dans ce nouvel exercice il ne s’agit plus de résumé une histoire de votre propre cru mais une pièce de culture : un livre, un film, un jeu vidéo.
L’exercice n’est pas si simple car il faut garder des éléments clés tout en offrant un twist marrant ou un jeu de mots humoristiques.
Exemples :
Moby Dick : un homme contre une baleine. Spoiler : la baleine gagne.
Terminator : un monsieur nu du futur est poursuivi par un robot nu du futur. Le monsieur doit empêcher les robots d’imposer le naturisme.
Don Quichotte : un homme se bat contre des moulins à vent. Il est fou ou lobbyiste pétrolier…
Super Mario (le jeu) : un plombier italien se fait piquer sa copine par une tortue véner. Pour échapper à la réalité il prend des champis…
Avatar : un reboot plus adulte des schtroumpfs réalisé par James Cameron.
A quoi ça sert?
Savoir réduire une oeuvre à sa plus simple expression humoristique est une arme redoutable en stand-up ! Si vous donnez une définition juste et drôle alors dans la tête des spectateurs ça devient LA définition de l’oeuvre.
Quand dans vos sketchs vous évoquez une oeuvre de pop culture, essayez d’immédiatement la résumer en une phrase ou deux, vous gagnerez en clarté et en puissance comique.
Résumer de façon drôle une oeuvre en 140 caractères c’est obtenir des rires tout en clarifiant ses références.