Entre le moment où vous avez l’idée d’une blague et celui où vous la tester sur scène il doit se passer le minimum de temps…
Le temps est l’ennemi
Si je vous invite à réduire au maximum le temps d’entre le moment où vous avez une idée et celui où vous la mettez en oeuvre en live c’est pour une raison simple : vous allez l’abandonner.
Plus vous laissez du temps s’écouler plus vous multipliez les chances de vous détacher de votre idée…J’ai expérimenté ce phénomène des dizaines de fois, avec des blagues que je trouvais dingue, puis à force de ne pas les tester sur scène, le doute est arrivé et m’a empêché de les concrétiser.
Mieux vaut une blague moyenne testée sur scène, que n’importe quelle blague qui reste éternellement coincé dans la mémoire de votre téléphone ou de votre cahier
Jouer c’est faire vivre
A partir du moment où vous acceptez de jouer une blague en public vous lui donnez une vie. A partir de là, vous allez pouvoir prendre les décisions qui s’imposent : la garder, l’améliorer, la modifier, l’enlever. Vous rendez ça concret et utile !
Au delà de ça, vous flattez votre créativité en lui faisant passer le message suivant : si tu as des idées pour moi, je vais en prendre soin et les montrer.
Rien de plus frustrant pour un esprit créatif que de voir toutes ses propositions tombées dans les abysses. Je ne vous recommande pas de jouer 100% des blagues que vous écrivez mais au moins d’accorder le temps nécessaire pour en faire vivre la majeure partie, celles qui vous font vibrer dès l’écriture.
Laissez passer un minimum de temps entre l’écriture et le fait de jouer, vous éviterez de vous détacher de vos idées et vous accumulerez un matériel concret et optimisable.