Prendre conscience de ses tics de langage (comme “du coup”) et apprendre à enchaîner ses blagues de manière plus fluide et naturelle.
Étape 1 : Identifiez vos tics de langage
- Enregistrez-vous en train de faire un de vos sets ou, si vous débutez, lisez un passage de votre texte à voix haute comme si vous étiez sur scène.
- Écoutez attentivement et notez à chaque fois que vous utilisez un mot ou une expression de remplissage inutile (“du coup”, “donc”, “et voilà”, “bref”).
- Analysez l’impact : Est-ce que ces mots ajoutent quelque chose ? Ou est-ce qu’ils ralentissent votre blague ?
👉 Objectif : Prendre conscience des mots inutiles que vous utilisez instinctivement.
Étape 2 : Réécrivez vos transitions
- Prenez trois blagues de votre set et regardez comment vous les enchaînez.
- Supprimez les tics de langage et testez différentes manières d’enchaîner :
- Par association d’idées → Reliez naturellement une idée de la première blague à la suivante.
- Par rupture volontaire → Passez brutalement d’un sujet à l’autre pour créer un effet comique.
- Par un simple silence → Testez le fait de ne rien dire et de laisser le public digérer la blague avant d’enchaîner.
👉 Objectif : Trouver des transitions naturelles qui évitent les “du coup” et autres remplissages.
Étape 3 : Testez à l’oral
- Répétez votre texte sans les tics de langage. Faites-le plusieurs fois en exagérant les pauses et en jouant sur les silences.
- Filmez-vous et observez comment votre set sonne sans ces expressions parasites.
- Comparez avec votre version initiale et notez la différence en termes de rythme et d’impact.
👉 Objectif : Apprendre à assumer les silences et à maîtriser son flow sans béquilles verbales.
Conclusion : Adoptez une parole maîtrisée
Ce petit exercice, pratiqué régulièrement, vous aidera à fluidifier vos enchaînements, gagner en impact comique, et surtout avoir l’air plus pro sur scène.
Alors, prenez votre texte, enregistrez-vous, et commencez dès maintenant à éliminer ces “du coup” parasites !