Objectif :
Prendre un vrai moment pour vous demander si vous avez besoin d’une pause, d’un réajustement ou simplement d’un peu de recul.
🪞 Étape 1 : Faites le point sur votre rapport au stand-up
Prenez 10 à 15 minutes dans le calme. Pas de téléphone, pas de micro, pas de scène. Juste vous et de quoi écrire (ou enregistrer votre voix si vous préférez).
Répondez à ces 5 questions :
- Quand ai-je pris du plaisir pour la dernière fois sur scène ?
- Est-ce que je joue par envie ou par obligation ?
- Est-ce que j’écris encore avec excitation, ou avec pression ?
- À quoi j’essaie de “tenir” en ce moment ? Une routine ? Une image ? Un rythme ?
- Et si j’arrêtais une semaine, deux semaines, un mois… qu’est-ce que je crains vraiment ?
📤 Étape 2 : Posez-vous la vraie question
“Est-ce que j’ai besoin d’une pause ou d’un nouvel élan ?”
Vous seul avez la réponse. Et elle peut changer dans une semaine. Le but n’est pas de trancher pour la vie, mais de vous autoriser à ressentir.
Si la réponse est “oui, j’ai besoin de souffler”, alors soufflez.
Si c’est “non, je veux continuer mais autrement”, alors ajustez.
🛠️ Étape 3 (optionnelle) : Écrivez votre “note de pause”
Même si vous ne partez pas en retraite comique, écrivez un petit texte comme si vous alliez vous éloigner du stand-up pour un moment.
Commencez par :
“Je mets le stand-up de côté pour l’instant, parce que…”
Terminez par :
“Et je reviendrai peut-être, avec…”
Ça peut être sérieux, drôle, ou absurde. C’est un moyen de dédramatiser le break, et de vous libérer symboliquement.
âś… Conclusion : le droit de souffler
Le stand-up est un marathon, pas un sprint. Il y aura toujours une scène, un micro, un public. Ce que vous devez préserver, c’est votre envie, votre santé mentale, votre regard sur ce que vous racontez.
Faire une pause, c’est souvent faire de la place pour mieux revenir.