Avant de chercher une punchline, un style ou une scène, il faut répondre à une question simple : de quoi veux-tu parler ?
En stand-up, tout part du sujet. Il est la fondation de ton sketch. Et contrairement à ce qu’on croit, “tout” n’est pas un sujet.
Pourquoi le sujet est crucial
Comme le rappelle Greg Dean dans Step by Step to Stand-Up Comedy, le sujet est la colonne vertébrale de ton set. Il donne une direction, un ton, un cadre. Un bon sujet :
- est personnel
- est universel
- peut être décliné en plusieurs angles
Si ton sujet est flou ou impersonnel, tes blagues risquent de l’être aussi.
Ce qu’un sujet N’EST PAS
- Ce n’est pas une opinion (“les gens sont cons”).
- Ce n’est pas une généralité (“les transports”).
- Ce n’est pas une imitation d’un autre humoriste.
Un bon sujet commence souvent par une expérience vécue, une obsession, ou une frustration.
Exemples d’humoristes
Richard Pryor : son sujet ? Lui-même. Sa vie, ses excès, ses blessures.
Ali Wong : sa grossesse. Mais pas la grossesse en général, la sienne — avec sa voix, ses contradictions, ses détails.
Fary : l’identité. Mais à travers son regard personnel, ses anecdotes, son style.
Trois types de sujets efficaces
- Expériences personnelles
- “Mon premier jour dans une école catholique”
- “Ma rupture avec une végétarienne”
- Frustrations légères ou chroniques
- “Pourquoi je n’arrive jamais à plier un drap-housse”
- “Les gens qui parlent au téléphone avec le haut-parleur en public”
- Obsession ou bizarrerie personnelle
- “J’adore comparer les notices IKEA à ma vie sentimentale”
- “J’ai un Google Home qui me juge quand je parle trop”
Astuce tirée du Guide Ultime du Stand-Up :
« Le sujet, c’est ton point de départ. Tu peux partir d’un mot, d’un moment, d’un souvenir. Si c’est authentique, ça va résonner. »
- Pas de sketch solide sans sujet solide.
- Sois personnel, précis, et ose partir de ce que tu vis vraiment.
- Cherche ce qui t’obsède, te dérange, t’amuse, ou t’étonne.

