A force d’évoluer en vase clos, on peut vite employer des mots et des expressions qui n’intéressent que le milieu de la comédie…Cela se fait au détriment du public alors autant éviter
Un vocabulaire propre au stand-up
Mes “jokes”, mon “matériel”, le “line up”…Ces mots n’intéressent que les autres comédiens et vous, le public n’en a rien à faire ! Il ne sait même pas de qui vous parlez quand vous les employez.
Ne prenez pas pour acquis le fait que le public soit féru de stand-up et particulièrement sensibilisé au vocabulaire de cette discipline. Même le mot prémisse qui n’est pas propre au stand-up peut être mal interprété par un spectateur lambda. Ce même spectateur n’en a rien à faire de vos prémisses de vos angles ou de vos punchlines, il veut juste assister à un spectacle marrant.
Evitez d’employer ce vocabulaire si spécifique au milieu de l’humour.
Des problématiques qui ne concernent que nous…
Une autre erreur récurrente chez les comédiens est de parler de problématiques d’humoristes. En situant ces problématiques dans un milieu qui est probablement étranger au commun des mortels, vous prenez le risque de ne pas permettre aux spectateurs d’adhérer à votre propos.
Exemple de phrase qui peut perdre le public : “La dernière fois j’étais au Paname et le MC me dit que je suis dernier sur le line up”
Méfiez vous de l’humour qui parle de l’humour ! Vous n’êtes pas là pour parler aux autres comédiens mais pour conquérir un public type très varié. Privilégiez des problématiques et des angles qui peuvent parler au plus grand nombre et pas seulement à vos camarades standupers.
Comme dans tous les milieux, le stand-up a son propre jargon qui n’intéresse que le stand-up…Evitez d’être poussif quant à l’utilisation de cet idiome et gardez à l’esprit que les spectateurs ne sont pas familier avec l’humour professionnel.